Salut Reader 👋

La semaine dernière on te parlait de l’importance du focus en tant qu’équipe et de comment les OKR nous y avaient aidé.

Cette semaine, parlons de l'état du marché de l'agilité : est-ce toujours une bonne idée de se lancer en tant que Scrum Master ou coach agile ?

C'est une question que l'on nous pose régulièrement chez Scrum Life, car nous sommes souvent en contact avec des Scrum Master et coach agile qui cherchent à se lancer en freelance, ou qui entament une reconversion vers ces métiers. Et nous demandent conseil !

Il se trouve que justement nous en parlions récemment lors d'une session de travail de groupe de la Leader Agile Academy. Nous en échangeons également souvent avec notre réseau des élèves de nos formations.

Saisissons l'occasion pour te partager nos observations et réflexions !

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Un marché saturé...

Ces dernières années, on a souvent eu des messages alarmistes du style : "l'agilité est morte !"

Tout d'abord... Cest faux. Voici une meilleure formulation que nous empruntons à Jurgen Appelo : "l'agilité est diffuse."

Oui ! L'agilité a gagné. L'agilité est partout. L'agilité est devenue le standard de fait, le choix par défaut. Inutile donc de continuer d'en parler, d'évangéliser encore !

Tu vas peut-être me dire : "mais l'agilité que l'on voit un peu partout, c'est du faux agile, de l'agilité mal comprise, mal appliquée, du grand n'importe quoi !"

Certes... Et je reviendrai sur ce point plus loin 😉

Toujours est-il qu'aujourd'hui, quand on parle d'agilité, les gens savent de quoi il en retourne (ou du moins pensent le savoir) et on se retrouve rarement à expliquer les bases, de manière didactique.

Revenons sur la question du marché de l'agilité. Est-ce qu'en tant qu'aspirant Scrum Master ou coach agile, il est pertinent de se lancer aujourd'hui ? La réalité est que le marché est saturé -- au grand drame des reconversions, qui malgré toutes leurs qualités, se retrouvent mécaniquement mis en concurrence avec 5 autres profils qui ont soit plus d'expérience en tant que Scrum Master, soit d'autres expériences techniques que les recruteurs ont tendance à favoriser.

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... dans sa niche !

Le marché est saturé, mais nous faisons ce constat en oubliant que nous nous focalisons sur un domaine spécifique : le monde de "la tech", incluant les DSI et compagnie, bref les environnements où l'on fait du logiciel !

Et nous oublions qu'à l'échelle de l'ensemble du monde du travail, ce n'est qu'une niche.

Finalement, on voit un peu la même chose qu'avec les personnes qui montent sur la capitale pour trouver du travail : certes c'est un plus gros bassin d'emploi... Mais c'est aussi le bassin avec le plus de demandeurs d'emploi ! L'un dans l'autre, on peut se demander si c'est la meilleure approche pour se lancer 🤷

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Au moins 80% du monde du travail reste à transformer

Si la niche de "la tech" est saturée, il reste entre 80 et 90% du monde du travail à transformer.

Il y a donc encore un énorme potentiel pour les agilistes !

Il va falloir par contre trouver comment se positionner dans ces autres domaines pour qui "l'agilité" ne veut encore rien dire.

Nous l'avons vécu nous-même récemment chez ce genre de client : on retrouvait le plaisir de parler d'agilité comme d'une nouveauté, un mot positif et qui inspire. C'était rafraichissant !

Si on se retourne vers ces profils en reconversion vers les métiers de l'accompagnement agile, c'est peut-être une opportunité en or : celle de tirer parti de leur précédente expertise et de leur réseau existant pour insuffler l'agilité... en dehors de l'informatique 💪

🤔 Peut-être aussi qu'il faut trouver d'autres noms pour les accompagnants agiles que "Scrum Master" et "coach agile" qui ne veulent rien dire, mais se reposer plutôt que des noms bien connus comme "chef de projet", "manager" ou "expert processus et qualité." Qu'en penses-tu ? Est-ce un bon moyen de rentrer pour changer les chsoes ? Ou au contraire le risque de ne rien changer ?
📨 Réponds-moi pour me donner ton avis là-dessus ! 🙏

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Même dans "la tech", de nouvelles transformations se lancent

Pour autant, même dans "la tech", même dans l'informatique, les transformations continuent et vont se multiplier dans les années à venir. Peut-être faut-il trouver un autre terme ? Car nous parlons ici d'organisations qui sont déjà passées par une transformation... Et qui réalise que les gains escomptés ne sont pas là 😬

Paradoxalement, c'est aussi le resserrement du marché qui y amène. Certes, on arrête de faire des dépenses que l'on juge inutiles, celles dont le retour sur investissement n'est pas évident. Au revoir donc les coach qui n'ont pas d'impact -- ou qui ne savent pas le démontrer !

Mais pour autant, le marché continue d'être de plus en plus compétitif, et la pression pour obtenir de meilleurs résultats avec moins de moyens s'accroit. Dans de nombreuses organisations, on ouvre les yeux et l'on réalise qu'il faut se transformer, et, "cette fois, pour de vrai."

Ce marché est donc saturé mais loin d'être sans débouché. Comme dit plus haut, il est plus que jamais essentiel d'être capable d'avoir un impact réel, démontrable et démontré, dans un délai temporel relativement court.

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La semaine prochaine, nous parlerons des erreurs qui tuent une transformation agile avant même qu’elle ne démarre. 😭

⚠️ Profite de l'ensemble des ressources et formations que nous te donnons ! Tu trouveras la liste à la fin de cette newsletter.

À bientôt,,

– JP